Charlie Parker : Charlie Parker (1953)

Charlie Parker : Charlie Parker (1953) : 4,18/5

Charlie Parker - Charlie Parker

Tout le génie de Charlie Parker dans cet album, son saxophone ne cesse de faire des merveilles comme dans Now’s The Time, I’m In The Mood For Love avec ce duo superbe avec le piano, la belle intro de Kim ou la magnifique Ballade. Les chants du saxophone du Bird se mêlent aux rythmes entraînants ou plus lents au fil des chansons.

Titre Compositeurs Critique
1 Now’s The Time Charlie Parker *****
2 I Remember You Johnny Mercer, Victor Schertzinger ****
3 Confirmation Benny Harris, Charlie Parker ****
4 Chi-Chi Charlie Parker ****
5 The Song Is You Jerome Kern, Oscar Hammerstein II ***
6 Laird Baird Charlie Parker ****
7 Kim Charlie Parker *****
8 Cosmic Rays Charlie Parker ****
9 Star Eyes Don Raye, Gene DePaul ****
10 Blues [Fast] Charlie Parker ****
11 I’m In The Mood For Love Dorothy Fields, Jimmy McHugh *****
12 The Bird Charlie Parker ****
13 Celebrity Charlie Parker ****
14 Ballade Charlie Parker, Coleman Hawkins *****
15 Cardboard Charlie Parker ****
16 Visa Charlie Parker ****

http://www.allmusic.com/album/charlie-parker-verve-mw0000192339

« Beaucoup de gens ne comprenaient pas sa musique et quand ils ont commencé à le faire, ils continuaient à se demander comment il arrivait à ce résultat. Charlie Parker restait un mystère. » Cette remarque de Clint Eastwood, amateur éclairé de Bird, semble plus que jamais pertinente, tout au long de ces enregistrements en petits commandos où le saxophoniste, entouré par de prestigieux gardes du corps, multiplie les exercices de styles sur tous les tempos pour refléter les éclats d’une oeuvre incroyablement actuelle, plus d’un demi-siècle après. (La discothèque idéale jazz en  250 cd, Fnac.)

Pendant l’été 1953, celui qu’on surnommait « The Bird » (« L’Oiseau »), et qui devait mourir moins de deux ans plus tard à 34 ans, grave une quinzaine de titres en quartet, dans un élan de créativité qui fait penser à un chant du cygne. On touche du doigt l’explosion du be-bop qui va moderniser le jazz en le libérant de ses canons d’avant-guerre. Et on rentre dans l’univers de Parker, en étant fasciné par le chant de son saxophone qui était une véritable force motrice – mais dont le côté obscur fut cette autodestruction qui entraîna sa disparition. (La discothèque idéale Fnac en 823 albums, Fnac).