L’auberge rouge, 1923 : 13/20

Belle adaptation de Balzac par Epstein. Véritable artiste et expérimentateur du cinéma, Epstein ose par sa mise en scène à réaliser des séquences de façon audacieuse. Gros plans sur le héros faux coupable, vision fantomatique de la diseuse de bonne aventure, plans des arbres dépouillés de feuilles.

« Un brillant exercice de style : l’action se déroule sous le Directoire et sous la Restauration, ce que traduit parfaitement le montage. On sera en revanche dérouté par l’abus des flous et des surimpressions ainsi que des ralentis. Reste un classique du cinéma muet qui conserve son pouvoir de fascination. » Jean Tulard, Guide des Films, Bouquins. **

http://www.imdb.com/title/tt0013846/?ref_=fn_al_tt_3