Dizzie Gillespie & Max Roach : Pleyel Jazz Concert, 1948 : 4,23/5

Le premier live est celui de Dizzy Gillespie et de sa troupe à la salle Pleyel à Paris en 1948. Live dynamique avec une prestation superbe à la trompette. Superbe musique d’ambiance avec le classique ‘Round About Midnight : percussion, piano, contrebasse assez lents. Le début d’Afro Cuban Drum Suite nous plonge dans une ambiance de film noir pour enchaîner à la moitié du morceau, sur un duo trompette – percussions assez incroyable au rythme endiablé. Le deuxième live concerne le batteur Max Roach entouré entre autres à la trompette de Kenny Dorham en 1949. Max Roach déploie son talent de batteur dans Baby Sis et très beau morceau mélancolique de Tomorrow.

Lors d’une tournée en Europe à la tête d’un ensemble de dix-sept musiciens, Dizzy Gillespie débarque à Paris en février 1948 pour quelques mémorables soirées, dont ce concert historique de la salle Pleyel. En quelques titres aux allures de typhons, le trompettiste et ses hommes font souffler sur la capitale le vent d’un jazz nouveau, débordant de fougue et de puissance, teinté ça et là de folies afro-cubaines (les congas de Chano Pozo !). Rien ne sera jamais plus comme avant… Un live d’exception. (La discothèque Idéale Jazz en 250 cd, Fnac).

L’essentiel de ce CD du label français Vogue met en scène le Dizzy Gillespie Orchestra sous une forme particulièrement forte lors d’un concert à Paris. En plus du leader/trompettiste, les principaux solistes sont l’alto Howard Johnson, le ténor Big Nick Nicholas, le pianiste John Lewis et Chano Pozo sur congas. Parmi les temps forts de cette date (qui était auparavant disponible sur Lp by Prestige) figurent « Woody’N’ You », « I Can’t Get Started », « Good Bait », « Afro-Cuban Drum Suite » (qui est vraiment « Cubana Be ») et « Things to Come ». En outre, il y a quatre sélections d’un quintette de 1949 dirigé par le batteur Max Roach qui met en vedette le trompettiste Kenny Dorham, James Moody au ténor et le pianiste Al Haig. (Scott Yanow – All Music)