Shelly Manne & His Men – The West Coast Sound, Vol.1 (1955)

Shelly Manne & His Men – The West Coast Sound, Vol.1 (1955) : 4,5/5

 

Jazz impeccable, très agréable à écouter, qui fait la part belle aux instruments à vent. Grasshopper montre toutes les possibilités mélodiques du groupe. La Murcura est sur un ton plus latin. Afrodesia est un morceau plus lent mais très reposant et agréable. Sweets est une belle démonstration de chaque instruments qui se mêlent parfaitement. Mallets apporte une ambiance particulière avec l’alternance percussion et instruments à vent. Fugue apporte une note un peu plus sombre avec un rythme soutenu.

 

1 Grasshopper Shelly Manne *****
2 La Murcura Traditionnal *****
3 Summer Night Al Dubin ; Harry Warren ****
4 Afrodesia Shorty Rogers *****
5 You And The Night And The Music Howard Dietz ; Arthur Schwartz ****
6 Gazzelle Joe Henderson ; David Liebman ; Bill Russo ****
7 Sweets Bill Russo *****
8 Spring Is Here Lorenz Hart ; Richard Rodgers ****
9 Mallets  Richard Rodgers ; Shorty Rogers *****
10 You’re Getting To Be A Habit With Me Al Dubin ; Harry Warren ****
11 You’re My Thrill Burton Lane ; Ned Washington ****
12 Fugue Jimmy Giuffre *****

https://www.allmusic.com/album/the-west-coast-sound-vol-1-mw0000653139

Les premières sessions de la batteuse Shelly Manne pour Contemporary contiennent de nombreux exemples définitifs de jazz de la côte ouest. Ce CD contient quatre titres chacun, datant d’un septuor de 1953 avec l’altiste Art Pepper, Bob Cooper au ténor, le baryton Jimmy Giuffre et le tromboniste à clapets Bob Enevoldsen, quatre titres de quelques mois plus tard avec Bud Shank à la place de Pepper, et quatre autres chansons de 1955, lorsque Manne dirigeait un septuor avec l’altiste Joe Maini et Bill Holman au ténor en plus de Giuffre et Enevoldsen. Avec des arrangements de Marty Paich (qui joue du piano lors des deux premières dates), Giuffre, Shorty Rogers, Bill Russo, Holman et Enevoldsen, la musique est très variée mais définit néanmoins l’époque, allant de « Sweets » de Russo (un hommage au trompettiste Harry « Sweets » Edison), « Fugue » de Giuffre et l’air folklorique latin « La Mucura » à des hit-parades actualisés sur des airs de swing plus anciens. Hautement recommandé et preuve (s’il en faut vraiment) que le jazz de la côte ouest était loin d’être sans effusion de sang. (Scott Yanow – All Music).