Horace Silver And The Jazz Messengers – Horace Silver And The Jazz Messengers (1955) : 4,25/5

Le Jazz Messengers est composé entre autres de Horace Silver au piano, Art Blakey à la batterie, Kenny Dorham à la trompette et Hank Mobley au saxophone. C’est dans Doodlin’ qu’on peut le mieux apprécier l’apport de ces grands noms du jazz. L’album est composé de titres hard bop et des titres plus calmes comme Creepin’ In et The Preacher où Horace Silver au piano nous gratifie de son art. On peut apprécier également le talent à la batterie de Blakey dans les titres Room 608 et Hippy. 

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En 1954, le pianiste Horace Silver s’est associé au batteur Art Blakey pour former un ensemble coopératif qui allierait la dextérité et la puissance du bebop aux grooves midtempo et down-home du blues et du gospel. Le résultat est ce qu’on appellera le hard bop, et les Jazz Messengers sont l’un des principaux représentants de cette époque importante de l’histoire du jazz. Avant le départ de Silver et la vie de Blakey à la tête du groupe, cette première grande session des premiers Jazz Messengers a établi la norme par laquelle les futures incarnations du groupe seraient mesurées. Les chansons ici sont toutes celles de Silver, à l’exception de l’éclatant  » Hankerin’  » du ténor Hank Mobley. Des morceaux tels que l’ouverture « Room 608« , le bluesy « Creepin’ In » et « Hippy » sont d’excellents exemples du style de composition créatif de Silver et de la signature sonore des Messengers. Bien sûr, les morceaux les plus mémorisés de la session sont les classiques  » The Preacher  » et  » Doodlin’ « , deux standards incontournables du hard bop. En tout, ce set n’est pas seulement un superbe instantané d’un des premiers groupes de ce genre, mais la définition même d’un style qui a dominé le jazz dans les années 50 et 60. (Rovi Staff – All Music)