Jazz At The Philharmonic – Jazz At The Philharmonic At Tokyo (1953) : 4,30/5

Le concert est divisé en plusieurs sessions, la première par le Jazz At The Philharmonic. Tokyo Blues est un morceau de 25 minutes présentant la virtuosité des musiciens de jazz présents. Cotton Tail, composé par Ellington montre toutes les caractéristiques de son style, introduction au piano et basse qui accompagne le saxophone pour finir avec un final extraordinaire à la trompette. Pour se remettre un peu de ses émotions, le troisième titre est une succession de superbes ballades de jazz magnifiquement interprétées par le Jazz At Philharmonic . La deuxième session est interprétée par The Oscar Peterson Trio avec un solo de batterie impressionnant sur Up. Mais c’est surtout Swingin’ Till The Girls Come Home qui est impressionnant par son rythme et son swing avec utilisation de guitare éléctrique en fond. La troisième session est interprétée par The Gene Krupa Trio où on peut savourer la batterie sur Stompin’ At The Savoy. La quatrième et dernière session est une prestation d’Ella Fitzgerald avec des classiques comme Why Don’t You Do Right, How High The Moon et Perdido.

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Cet ensemble de deux CD (à l’origine trois disques compacts) présente le contenu d’un seul Jazz au concert de la Philharmonie de Tokyo. Il y a des mini-séries d’Oscar Peterson Trio, avec le guitariste Herb Ellis et le bassiste Ray Brown (qui est souligné par « Tenderly » et « Swingin’ Till the Girls Come Home« ), et Gene Krupa (dans un trio avec Benny Carter et Peterson), ainsi que dix morceaux avec Ella Fitgerald (qui fait des vagues dans « Lady Be Good« , « How High the Moon » et le dernier « Perdido« ). Mais la vraie raison d’obtenir ce set est pour le Jazz au Philharmonic All-Stars (trompettistes Roy Eldridge et Charlie Shavers ; tromboniste Bill Harris ; altoistes Willie Smith et Benny Carter ; ténors Ben Webster et Flip Phillips ; le Oscar Peterson Trio ; et batteur J.C. Heard) qui, outre un medley ballad sept titres et un film sur batterie, s’étend sur « Tokyo Blues » et « Cotton Tail« . Ce dernier a une bataille de trompette pleine d’esprit et explosive entre Shavers et Eldridge ; Shavers s’en sort victorieux. Cette réédition est fortement recommandée comme un bel exemple de l’effervescence du jazz à la Philharmonie au milieu des années 50. (Scott Yanow – All Music)