Lennie Niehaus : Lennie Niehaus, vol. 1 : The Quintets (1954)

Lennie Niehaus : Lennie Niehaus, vol. 1 : The Quintets (1954) : 3,91/5

 

 

Quintet dirigé par Lennie Niehaus qui alterne les titres dynamiques et plus lents avec une grande virtuosité au saxophone (You Stepped Out Of A Dream).

 

Titre Compositeurs Critique
1 I Remember You Johnny Mercer, Victor Schertzinger ****
2 Poinciana Buddy Bernier, Nat Simon ****
3 Whose Blues ? Jim Hall, Lennie Niehaus ****
4 Prime Ribs Lennie Niehaus ****
5 I Should Care Sammy Cahn, Axel Stordahl, Paul Weston ****
6 Inside Out Lennie Niehaus ****
7 I Can’t Believe That You’re In Love With Me Clarence Gaskill, Jimmy McHugh ****
8 You Stepped Out Of A Dream Nacio Herb Brown, Gus Kahn ****
9 I’ll Take Romance Oscar Hammerstein II, Ben Oakland ***
10 Happy Times Freddie Hubbard, Lennie Niehaus ****
11 Day By Day Sammy Cahn, Axel Stordahl, Paul Weston ****
12 Bottoms Up Lennie Niehaus ****

 

http://www.allmusic.com/album/lennie-niehaus-vol-1-the-quintets-mw0000116498

Le saxophoniste alto Lennie Niehaus est mieux connu comme arrangeur pour les films de Clint Eastwood, mais il est depuis longtemps connu des amateurs de jazz en tant que chef d’orchestre, compositeur, arrangeur et soliste respecté. Cette réédition audio éditée en édition limitée de ses premiers enregistrements solo (suivant des passages avec Stan Kenton et Shorty Rogers) est stupéfiante. Il a enregistré le premier disque de 10 LP avec un trio de première ligne pour trois saxophone – dans ce cas-ci, avec Jack Montrose (ténor) et Bob Gordon (baryton) – et d’autres sessions de quintet avec des musiciens, dont le pianiste Hampton Hawes et son compatriote Kentonite Shelly Manne (qui était responsable du contrat d’enregistrement de Niehaus avec Lester Koenig de Contemporary en premier lieu). L’implication de membres du groupe Kenton familiers les uns avec les autres rend les débats plus faciles et plus excitants. Ces sessions de quintet sont du jazz de la côte ouest à son meilleur. Les mélodies mélodiques donnent beaucoup d’air à la nature lyrique mais complexe de la plupart des musiques de cette région à l’époque, sans aucun vestige de la période jazz cool. Ces 1954 côtés piétinent avec swing, couleur et style. Bebop est sollicité pour le tempo et le rythme, tandis que swing et hard bop sont référencés comme points de contrôle. Il y a une vraie joie dans le jeu de Niehaus sur « I Can’ t Believe You’re in Love with Me« , quand il troque des solos avec Stu Williamson, alors qu’il joue un peu plus vite sur « I Remember You » jusqu’ à glisser dans l’un de ses longs solos mélodiques sophistiqués, juste au moment où vous vous attendiez à un autre refrain. En écoutant ça, c’est dur à croire que le jazz de la côte ouest ait jamais eu un mauvais rap. Cet ensemble sonne aussi frais aujourd’hui qu’ à l’époque. (All Music).